Mon amour,
À toi que j'aime sans retenu, à toi que j'aime
en t'ayant revu,
Je donne ces mots, je garde ces maux,
À toi que j'aime avec lucidité, à toi
que j'aime sans l'avoir demandé,
Je donne ces mots, je pleurs ces maux.
Comme les forces élémentaires libérées
à leur beauté excessive,
Tu es la pluie déferlant en rideaux, le soleil éclaté
en joyaux,
Le vent dans sa toute vélocité et le jour et la nuit entrelacés
Comme les forces élémentaires prisonnières de ta beauté
excessive.
À toi que j'aime sans retenu, à toi que j'aime
sans être connu,
Je donne ces mots, je rage ces maux,
À toi que j'aime avec lucidité, à toi
que j'aime à en pleurer,
Je donne ces mots, j'écris ces maux.
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